Voici un aperçu de quelques diplômés de la CSEM ayant poursuivi leurs études dans un cégep francophone

Clara Chemtov

Après avoir fréquenté l'école primaire Willingdon et l'Académie Royal West de la CSEM, Clara Chemtov a poursuivi des études en danse au cégep de Saint-Laurent. Le cégep de Saint-Laurent étant le seul établissement à offrir le programme qu’elle convoitait, elle s'est néanmoins sentie prête à relever le défi qui l’attendait, grâce au programme de français, langue d'enseignement suivi à l'Académie Royal West.

« Mes études à l'Académie Royal West se sont avérées un atout pour moi », dit-elle. « J’étais déjà exposée depuis la 3e secondaire à Royal West à une grande partie du contenu enseigné au cégep. De plus, je n'ai pas eu à passer d'autres examens ni à m’inscrire à des activités de rattrapage pour être admise au cégep de Saint-Laurent, car j’avais étudié en français au secondaire. »

Clara conseille aux élèves de miser sur le bilinguisme et sur les cours de français.

« Au bout du compte, on récolte ce que l’on sème », affirme-t-elle. « Immergez-vous dans les lectures et les discussions. En vous exposant à la langue, vous verrez les portes de l’avenir s’ouvrir devant vous. » 

Charlotte Cadieux

Ayant grandi dans un foyer bilingue, où ses deux parents parlaient couramment l'anglais et le français, Charlotte Cadieux reconnaît que son propre bilinguisme fait partie intégrante de son identité. Ses études à l'école secondaire Westmount dans le programme d'immersion française n'en ont été que plus marquantes pour elle.

« Certains de mes meilleurs souvenirs au secondaire sont les cours que j'ai suivis avec mes enseignants de français, comme M. Desjardins », dit-elle. « Nous commencions la leçon par des discussions politiques portant sur l’actualité ou sur notre quotidien. Chacun avait la possibilité de s'exprimer. La classe était toujours très engagée avec M. Desjardins en raison de son enthousiasme pour l’enseignement. »

La moitié de ses cours étant en français, Charlotte a pu enrichir son français à l’oral et à l’écrit, ce qui l'a préparée en prévision de ses études postsecondaires au Collège de Maisonneuve, où elle a étudié les sciences, les lettres et les arts.

« Je voulais pouvoir échanger avec un plus grand nombre de mes pairs francophones », dit-elle. « On a toujours une longueur d’avance quand on est multilingue : le bilinguisme ouvre la voie vers un monde de possibilités et d'interactions. »

Charlotte affirme que de nombreuses occasions sur les plans scolaire, social et professionnel se sont présentées à elle tout simplement parce qu'elle est en mesure de converser dans les deux langues. Elle encourage les autres à suivre son exemple.

« Je peux dire sans hésiter que je suis reconnaissante d'avoir étudié dans un programme d’immersion. Pourvu que vous choisissiez une école de la CSEM qui met l’accent sur l’esprit communautaire et la collaboration entre les élèves dans les apprentissages, vos enfants vivront une expérience positive », a-t-elle conclu.

Francine Romano

Francine Romano n'a jamais eu l'intention de fréquenter un cégep francophone après avoir obtenu son diplôme de l'école secondaire Laurier Macdonald de Saint-Léonard en 2008. Elle était inscrite au Collège Dawson avant de se retrouver au cégep Marie‑Victorin à la suite d’une intervention chirurgicale imprévue.

« Marie-Victorin était plus près de mon domicile », de dire Francine, aujourd’hui graphiste, journaliste, artiste et réalisatrice indépendante. « C’était plus simple pour moi d'y poursuivre mes études. Je suis tellement heureuse que mon parcours m'ait menée de manière inattendue vers une école francophone. Cette expérience a façonné la personne que je suis devenue. Mes compétences en français se sont améliorées encore davantage, ce qui m’a ouvert des portes. Je ne peux que me réjouir de mon expérience. »

Elle affirme que son passage à l’école Laurier Macdonald et les enseignants qu'elle y a eus ont fait en sorte de faciliter sa transition vers un cégep francophone. 

Francine travaille présentement sur une série télévisée bilingue, pour laquelle elle a reçu en 2021 une subvention pour en faire la rédaction. La série est en préproduction.

« Je suis une grande partisane du bilinguisme et j'espère pouvoir contribuer de quelque manière que ce soit à mettre fin à ce que j'appelle le « racisme linguistique », s’est-elle exclamée. « J’ai la ferme conviction que notre ville peut s’épanouir également, dans les deux langues! Nous nous devons d’être unis en tant que ville et non divisés à cause de la langue. »