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La CSEM réagit à une nouvelle étude convaincante sur la loi 21

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Montréal - mercredi, août 17, 2022

Une étude menée par l'Association des études canadiennes, en collaboration avec la firme de sondage Léger, révèle que trois ans après l'adoption de la loi 21, Loi sur la laïcité de l'État, les minorités religieuses de la province se sentent de plus en plus aliénées et désespérées.

« C'est extrêmement regrettable, mais pas surprenant », s’est exclamé Joe Ortona, président de la Commission scolaire English-Montréal (CSEM). 

En avril 2021, la Cour supérieure du Québec avait invalidé des dispositions clés de la loi 21. Fondé sur l'article 23 de la Charte canadienne des droits et libertés, ce jugement exemptait toutes les commissions scolaires anglophones de son application. Or, le gouvernement provincial a fait appel de cette décision, qui reste donc en vigueur. 

Dans son verdict, le juge Marc-André Blanchard a déclaré que la loi viole les droits fondamentaux des minorités religieuses de la province et qu’elle entraîne des conséquences graves et néfastes pour toute personne qui porte des signes religieux en public.

La CSEM s'est jointe au Conseil national des musulmans canadiens, à l'Association canadienne des libertés civiles, aux enseignantes et enseignants portant des signes religieux ainsi qu’à la Fédération autonome de l'enseignement, qui est un syndicat d'enseignants et d’enseignantes, dans la contestation de la validité de la loi 21 devant la Cour supérieure du Québec. Rappelons que la loi 21 interdit au personnel enseignant du réseau public, aux procureurs de la Couronne, aux juges et aux agents de la paix de porter des signes religieux dans l’exercice de leurs fonctions.

La CSEM a constaté l'incidence défavorable de la loi 21 sur son personnel et sur la culture dans ses écoles et centres. Cette loi oblige des individus à choisir entre un emploi au service de l’État et leur désir de porter un signe religieux. « Nous avons dû refuser d’embaucher des candidates et candidats qualifiés et d’accorder une promotion à certains employés », a déclaré M. Ortona. « Et, bien entendu, bon nombre de personnes n'ont tout simplement pas postulé certains emplois. Mais, surtout, la loi 21 envoie un message d'intolérance et d'exclusion à nos élèves et à leur famille. Nous osons espérer que ce jugement mettra fin à la discussion une fois pour toutes, car elle a déjà grandement nui à la carrière de bon nombre de personnes. »

À propos de la Commission scolaire English-Montréal

Forte d’un effectif de plus de 35 000 élèves composé de jeunes et d’adultes, la Commission scolaire English-Montréal (CSEM) est la plus grande commission scolaire publique anglophone du Québec. Fondée le 1er juillet 1998 dans la foulée de la création des commissions scolaires linguistiques par le gouvernement du Québec, la Commission compte un réseau de 77 écoles et centres. Pour en savoir davantage, veuillez consulter le site Web de la CSEM à l’adresse www.emsb.qc.ca.

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