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Journée spéciale à Hampstead


Être actif tous les jours, se sentir bien, développer sa confiance – voilà quelques-uns des messages véhiculés lors de la journée sur la littératie physique à l’école Hampstead

Par Kristin McNeill

L’école primaire Hampstead bourdonnait d’activité le 25 janvier alors qu’elle accueillait d’autres écoles, des invités de marque et les médias dans le cadre de l’événement La littératie physique au cœur du quotidien! Tout au long de la matinée, la Commission scolaire English-Montréal (CSEM) a présenté des démonstrations animées par les élèves, des discours inspirants prononcés par des célébrités sportives renommées, et des visites en classe par des ambassadeurs de la littératie physique soigneusement sélectionnées. L’objectif visait à démontrer de quelle façon s’y prennent les écoles de la CSEM pour mettre en œuvre une foule de stratégies afin d’intégrer plus fortement l’activité physique à la journée de classe et pour exposer les élèves à une gamme d’expériences d’activité physique. 

L’école primaire Hampstead, leader dans ce domaine et choisie pour accueillir cet événement, a eu l’occasion de présenter quelques-unes des approches qu’elle préconise pour accroître la littératie physique.

Le directeur de l’école, David Lee, a souhaité la bienvenue aux invités dans le gymnase bondé, où plus tôt les élèves y avaient présenté des démonstrations de jeux de mouvement tels le saut à la corde, les arts du cirque, le vélo stationnaire et le tambourinage. M. Lee a indiqué que le thème de la littératie physique retenu cette année dans le cadre de la conférence de presse de la CSEM – un événement qui se tient annuellement à l’aube de la semaine des inscriptions à la maternelle – fait en sorte que son école a beaucoup à offrir en termes d’outils de littératie physique pour accroître le potentiel d’apprentissage.

Les élèves de l’école Hampstead ont pris place dans le gymnase aux côtés d’élèves provenant de six autres écoles de la CSEM, soit Royal Vale, Elizabeth Ballantyne, Parkdale, Pierre Elliott Trudeau, Pierre de Coubertin et East Hill. Toutes ces écoles participent de leur plein gré au programme « À l’école, on bouge! » mis sur pied par le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, lequel offre du financement aux écoles qui s’engagent à offrir 60 minutes d’activité physique par jour.

Evelyne Alfonsi, directrice générale adjointe de la CSEM, et Michael J. Cohen, spécialiste en communication et marketing à la CSEM, ont agi à titre de maîtres de cérémonie, ont accueilli l’auditoire et présenté chacun des 22 ambassadeurs qui, par la suite, ont accepté de répondre aux questions des élèves dans leur propre salle de classe. Les invités de marque ont également été présentés, notamment Angela Mancini, présidente de la CSEM; Ann Marie Matheson, directrice générale; plusieurs commissaires scolaires; Michael Goldwax, conseiller de la ville d’Hampstead; le député fédéral Anthony Housefather et David Birnbaum, député provincial. 

Mme Mancini a brossé un portrait des quatre piliers de la CSEM sur lesquels repose la littératie physique dans ses écoles, dont le plus important – son programme d’éducation physique et à la santé. C’est grâce à ce programme que les élèves acquièrent les habiletés motrices de base qu’ils peuvent ensuite mettre en pratique dans divers contextes d’activité physique tout au long de leur vie. Mme Mancini a décrit l’initiative qui vise 60 minutes d’activité physique par jour, la participation à des sports interscolaires et la programmation complémentaire d’activités extérieures. Elle a également souligné les activités physiques qui se déroulent en classe ainsi que la participation de longue date de la CSEM à la course annuelle Halo. Mme Mancini a tenu à préciser que la CSEM est la seule commission scolaire à compter parmi son personnel une conseillère d’éducation physique et à la santé à temps plein (Katherine Baker). Elle a déclaré que c’est pour toutes ces raisons que « les parents arrêtent leur choix sur les écoles de la CSEM. » 

Puis, Mme Baker est montée sur la tribune afin de présenter les écoles invités à faire la démonstration de certaines activités de littératie physique. Plusieurs élèves de la 6e année de l’école Hampstead ont présenté des arts du cirque appris dans le cadre du cours d’éducation physique, notamment se tenir en équilibre, pédaler sur un large tube, jongler avec des bâtons et faire tourner des assiettes, autant d’activités qui favorisent le développement des compétences individuelles et le travail d’équipe. 

Puis ce fut au tour de huit élèves de 2e et 3e année de l’école Pierre Elliott Trudeau de s’exécuter en présentant une routine complexe en saut à la corde.

Pour clore le volet élèves, Mme Baker et Mike Creamer, l’enseignant d’éducation physique à l’école Hampstead, ont invité l’auditoire à faire une « pause-neuronnes », activité utilisée par les enseignants pour faire bouger les élèves dans la classe. Les gens dans l’auditoire ont été invités à se lever pour se prêter à un jeu mathématique de type « roche, papier, ciseaux ». Le gymnase s’est animé alors que tous ont pris part à ce jeu.

Mike Cohen et Evelyne Alfonsi ont ensuite invité sur la tribune Stu Cowan, chroniqueur sportif pour le quotidien The Gazette. Ce dernier a déclaré que « le gymnase lui rappelait des souvenirs de son passage à cette école », en particulier ces vives sensations de brûlure à grimper aux cordages suspendus au plafond!

Et à son tour, M. Cowan a présenté trois athlètes célèbres – Kim St-Pierre, Rick Green et Kavis Reed – pour s’adresser aux jeunes élèves réunis dans le gymnase et leur expliquer comment le fait d’être physiquement actif leur a permis de faire progresser leur carrière. Il a également invité à venir le rejoindre sur la tribune deux politiciens qui partagent sa vision quant à l’importance de la littératie physique.

Kim St-Pierre, médaillée olympique et ex-membre de l’équipe nationale de hockey féminin, a adressé un message clair aux jeunes : évitez de vous spécialiser dans un sport à un trop jeune âge. Elle s’est citée en exemple. Jeune, elle aimait pratiquer plusieurs sports. Ce n’est qu’au secondaire qu’elle a arrêté son choix sur le hockey. Elle a commencé sa brillante carrière de gardienne de but avec les Martlets de l’Université McGill pour ensuite remporter trois médailles d’or aux Jeux olympiques et garder les filets de l’équipe nationale de hockey féminin les Canadiennes. « Je vous encourage à adopter un mode de vie sain et actif. Et ça commence à l’école. Vous devez bouger tous les jours, sans exception », a-t-elle déclaré aux jeunes réunis dans le gymnase. Puis, à tous « ceux et celles assis autour du gymnase » (les adultes, les invités de marque, les dignitaires), elle leur a eux aussi conseillé d’être actifs au quotidien. 

Kim a également salué l’initiative de la CSEM et a invité les autres commissions scolaires à lui emboîter le pas dans la promotion de la littératie physique.

Le conférencier Rick Green s’est fait lui aussi catégorique en affirmant que l’activité physique est essentielle à la santé, tant physique que mentale. Ex-défenseur des Canadiens de Montréal et des Capitals de Washington, champion de la Coupe Stanley avec les Canadiens en 1986 puis par la suite entraîneur adjoint de l’équipe, Rick a raconté que « son parcours est attribuable à son mode de vie très actif durant sa jeunesse. Il a déclaré que s’il a pu continuer à évoluer à des niveaux toujours plus élevés année après année, c’est grâce à une discipline stricte et un mode de vie actif. » Et, s’adressant principalement aux jeunes élèves réunis, il a dit : « Donnez le meilleur de vous-mêmes chaque jour, restez actifs et amusez-vous. »

Kavis Reed, ancien joueur et entraîneur dans la Ligue canadienne de football et maintenant directeur général et vice-président des opérations pour les Alouettes de Montréal, a présenté deux de ses joueurs présents pour l’occasion, soit Jean-Gabriel Poulin et William Stanback. « La littératie physique contribue à l’estime de soi », a-t-il affirmé. Il a souligné que les joueurs ne sont pas seulement en bonne forme physique, ils sont également en confiance, se sentent bien et adoptent une approche holistique par rapport à leur bien-être.

David Birnbaum, député à l’Assemblée nationale et représentant la circonscription D’Arcy-McGee, qui inclut Hampstead, s’est dit emballé par cette thématique. Il a déclaré que l’initiative de promouvoir la littératie physique est « si innovatrice et si importante ». En s’adressant aux jeunes rassemblés dans le gymnase après les démonstrations de littératie physique, il s’est exclamé : « Je vous regarde et je me dis c’est comme ça qu’on travaille, qu’on bouge, qu’on rit, qu’on saute, qu’on court. »

Sous des applaudissements retentissants, M. Birnbaum a également déclaré qu’il espère que « le ministère (de l’Éducation) était à l’écoute », faisant allusion à la CSEM en tant que modèle parmi les commissions scolaires publiques pour cultiver les initiatives de littératie physique qu’il a décrites comme une coopération réussie entre les administrateurs scolaires, les enseignants, les parents, les communautés et les dirigeants d’entreprises.

Autre politicien invité à s’adresser à l’auditoire, le député Anthony Housefather a souligné le « rôle vital que joue la CSEM non seulement à l’égard des élèves mais aussi face à l’ensemble des communautés de langue anglaise au Québec ». M. Housefather, nageur de compétition ayant remporté cinq médailles aux derniers jeux Maccabiah en Israël, y est allé d’un conseil aux jeunes élèves : « Quand on vieillit, on doit continuer à pratiquer des sports. » Être en bonne condition physique est tout aussi important que de demeurer mentalement actif et d’être heureux sur le plan émotionnel. « L’un ne va pas sans l’autre. »

Une fois les présentations terminées, Evelyne Alfonsi s’est mêlée aux élèves et les a invités à participer à un petit jeu-questionnaire. À la question « Pourquoi les thèmes de l’activité physique et la santé sont-ils importants à l’école? », un élève a déclaré : « C’est bon pour le corps et ça donne beaucoup d’énergie. » Parmi les autres questions posées, mentionnons « Quels sont les signes qui révèlent que votre corps travaille fort? », à laquelle un élèves a répondu : « Ça fait mal! » et les autres ont renchéri en soulignant l’augmentation du rythme cardiaque, la transpiration et la sensation d’être plus fort.